Mardi 18 novembre

 

« Les américains à Châteauroux »

 

 


Base ChateaurouxTel était le thème de la conférence tenue par Jean-François Donny, mardi 18 novembre, dans l’auditorium Gaston de Bonneval, plein à craquer, des Archives Départementales, qui abritait cette nouvelle animation de « Double Cœur ».
« Journaliste un jour, journaliste toujours » ! Ce soir là, cet adage a tenu parole. En effet, le conférencier a longtemps exercé ce superbe métier pour le compte de « La Nouvelle République », à Bourges d’abord, puis à Châteauroux ensuite où, la retraite venue, notre enquêteur s’est penché sur les innombrables traces laissées par les militaires américains autour du site d’aviation de la Martinerie, à Déols, dans la banlieue castelroussine.
Au début de la guerre froide initiée par Joseph Staline, dès 1951, après avoir créé l’OTAN, les Ėtats-Unis vont implanter toute une série de bases en Europe, dont plusieurs en France. La position géographique de Châteauroux, sa topographie et ses conditions climatiques ont vite retenu l’attention des généraux américains. Et c’est ainsi qu’une dizaine de militaires vont s’installer à la Bourse du Travail de la capitale de l’Indre, avant de gagner les abords de la Martinerie où ils vont aménager le gigantesque site consacré aux activités aéronautiques. Piste d’envol, hangars, lieux d’hébergements vont, au fil des années, voir défiler plus de quinze mille habitants du Nouveau Monde entre 1951 et 1967.
La décision du Général De Gaulle, en 1966, de quitter le commandement de l’OTAN, conduira l’armée américaine à se retirer du site, abandonnant ainsi près de dix mille emplois locaux.
S’appuyant sur de nombreux documents et avec le renfort de plusieurs témoigna ges, Jean-François Donny a su maintenir l’attention du public. Les mille questions qui lui furent posées à l’issue de la conférence ont attesté de tout l’intérêt porté par le public à cette conférence qui témoignait de l’histoire immédiate de la cité berrichonne. En attendant une seconde séance… ?


Merci Jean-François. Merci et encore bravo.

 

 

 

Gilles Magréau